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mise en scène par Pablo Volo 

Ensemble Concerto Soave

VIVALDI  IN  THE  SKY

théâtre Impérial opéra de Compiègne /

Biennale du cirque Marseille / 

Les grands Concerts - La chapelle de la trinité Lyon

VIVALDI IN THE SKY est un opéra sans paroles, dédié à la poésie sonore et visuelle, une fable poétique contée par une funambule, une clown et un trapéziste, et portée les instruments baroques de Concerto Soave.

Dans un univers inspiré du film Cosa sono le Nuvole de Pasolini,  un jeu de masques s'installe,  histoire dans l’histoire, théâtre dans le concert, s'offrant à découvrir l’essence de la musique de Vivaldi.

Par un dialogue inédit entre musiciens baroques et artistes de cirque, le spectateur est immergé  dans un paysage baroque et moderne, âpre, doux et sensuel à la fois.

C'est l’envol d’un oiseau rare, un bal aérien où la profondeur des notes s'entrecroise avec le poids du mouvement, dans un spectacle inclassable, concert- spectacle ou théâtre musical.

 

 

 

 

THE GREAT GIG IN THE SKY

Huit concerts de Vivaldi, pour un orchestra de chambre, et trois circassiens.

Faire, de la musique, une pièce de  theatre .

C’est du cirque comme EX VOTO  aime on faire : inattendu dans ses temps vertigineux , et décalé dans sa construction dramaturgique.

 Un theatre dessiné avant totu par les corps, un théâtre d’images.

La question posée est: peut-on  render visible la beauté de la musique ?

La musique de Vivaldi ne suffit- elle à elle meme ?

Oui, mais apparement elle aime âtre derangée, basculée. On ne fait que entrer d’avantage dans la musique, comme Alice dans son pays des merveilles.

Le risqué été de devenir décorative. Il a fallu ecrire une dramaturgie qui soit tout le temps contre le rythme de la musique. Un spectacle dans le spectacle qui tresse autour de la musique sa propre histoire :  une bonne reponse à la question pose. Inventer l’ hsitoire d’un oiseau rare.

 

LE TITRE

Le sujet , rien d’autre  de ce que le minimalisme americain (Glass, Reich, Nyman..) a pour premier redecouvert dans la musique de Vivaldi : la modernité  de son écriture, l’alliteration et répetitoin de ses echelles harmonques, la virtuosité des instruments solistes sur des cadences très simples. Et notre titre viens de là.

Particulièrment de John Adams ( et son opèra I was looking at the ceiling and then I saw the sky de 1995). Et evidement aussi de Pink Floyd, The great gig in the sky ( 1973 ) et l’extraordinaire et pas assez connu Steven Wilson ( The Raven that refused to sing 2013 )

 

LES NUAGES

A coté de la musique ont circulé les images de beacoup de films dans l’orbite de notre creation:

 De Pasolini, un grand aimant de Vivaldi , et de la musique baroque.

Un grand innovatuer surtout pour le montage avec des longues sequence musicales: Mamma Roma, ou le concerto en re min de Vivaldi passé pratiquement en entier, Accatone encore avec Vivaldi, La Passion, avec  Bach , La Ricotta avec Scarlatti…

 

Pasolini dans son court –metrage Cosa dicono le nuvole  mes en scene un theatre dans le theatre: des marionettes qui jouent Otello , ou presque , car le public est revolté par la mort de Desdemone, et  les acteurs- marionettes sont obligés de changer la fin de la pièce.

Les spectateurs sont tellement autrées  que Jaco et Otello finissent sur un tas d’ordure.

Ils decouvrent là, pour la premier fois le ciel, et les nuages.

 

“Che dissent les nuages ?”

“Ah, magnifica, straziante bellezza del creato.”

(Ah, merveilleuse, déchirante beauté de la création)

 

Notre rencontre avec un ensemble de musique ancienne , nous replongais dans un de ses magnifiques plans séquences de Béla Tarr ( Werckmeisters Harmonies ) autour du musicologue György Eszter, isolé du monde et des autres , qui veut échapper aux tricheries de la gamme tempérée .Seul face à son micro, le musicologue déclare vouloir retrouver la musique naturelle et l'harmonies des sphères.

jusqu'où peut aller l'exigence de l'artiste pour rendre visible la musique ?

Jouer sur des instruments anciens, en tempérament ancien, avec le LA à  337 hz et non en 440 hz. Entendre  et voir la musique sans son applattissement flatteur et faussement séduisant, mais dans sa apre rugosité, la question du temperament est encore une belle réponds a notre question .

 

On a bien puisé de l’univers grotessque de Bela Tarr, et de son cirque cruel . Surtout les magnifiques sequenzes de dos .

Le dos n’est pas seulement l’envers du decors, le dos plonge la vision du spectateur a travers le regard du personnage. On s’imagine de voir a travers son masque.

Et quand nos circassiens finissent de dos, devant l’orchestre, ils deviens eux aussi spectateur et auditeurs.

 

DES IMAGES COMME DES OISEAUX

L’oiseau rare est né dans cette mosaique d’images .  Une gallerie de liens evident, ou  improbables.  Un levier pour parler de nous même: l’ art et la vie ne semblent jamais dissociables, ils sont soumis à une sorte d’exigence autobiographique.

Une reponds intime à la question posée. Une écriture qui surgit de la confiance .

Une dernière reponds pourrait être ces vers du plus grand compositeur american du XX siècle, Franck Zappa :

 

Well...

Information is not knowledge

Knowledge is not wisdom

Wisdom is not truth

Truth is not beauty

Beauty is not love

Love is not music

Music is THE BEST...  ( Joe’s Garage, 1979 )

Ah, meravigliosa, straziante bellezza del creato

( Ah, merveilleuse, déchirante beauté de la création )

P.P. Pasolini

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